J'écris de la poésie pour exister. Est-ce une raison suffisante ? Pour écrire ? Pour exister ? En attendant... Je suis encore là.
Lire la suiteLe vent emplit d'abord les oreilles puis son souffle plus tard partout Je ferme les volets sur la nuit Dehors le lampadaire allonge sa lueur fantomale Une autre m'interpelle Les nuages crépinent la lune elle semble pleine aussi blanche que la lumière...
Lire la suiteTentative... pour oublier le temps qui lasse, il est des demains qui se désagrègent d'un sourire éclatant. Tu avais tendu un câble invisible dans l'insondable de nous. Tu disais que sa tension, de l'autre côté, dépendait de nos sentiments. La confiance...
Lire la suiteUn piano joue. Plutôt, une main lourde impatiente insatisfaite abat les notes trop douces. Angoisse. Ma respiration ne se mêle pas à la nuit. Je n'existe que dans l'enquête du jour, à la recherche d'une hypothétique localisation des sons. Rien n'y fait,...
Lire la suiteTe dire. Ce soir. Sortir la tête de l'écran. L'éteindre, et toutes les lumières du bureau avec. Ligoter les grilles du bâtiment. La nuit à peine fraîche dans les halos artificiels du parking. La route La campagne. Le village dans le dos. Devant pleine,...
Lire la suiteJ'entretiens des relations avec le ciel. Rien de spirituel. Un peu comme si je polissais le miroir des choses pour mieux accepter mon reflet.
Lire la suiteLe vent qui soufflait n'était pas froid. Ce n'était pas le Sirocco pour autant. La nuit offrait une vraie occasion d'exister aux lampadaires à la sortie de la ville. De plus en plus espacés les uns des autres, j'avais l'impression vivifiante d'être tantôt...
Lire la suiteRéveil du fond des abysses. Le soleil filtre à travers les volets. Dans la bouche, le poisson de ta langue agite mes rêves érotiques.
Lire la suiteLa réalité est un rêve qui ne se mâche pas. Tu la reçois dans la gueule comme un batte qui t'explose les dents et déplace ta mâchoire en des contrées insoupçonnées de la douleur. La réalité se fout que tu puisses l'avaler ou pas. De toute manière c'est...
Lire la suiteDes corbeaux se sont rassemblés sur le toit du voisin à la place des centaines de pigeons qui y ont élu domicile depuis des décennies. Je fais semblant de ne pas les voir. Ils me regardent. … J'en tremble de certitude. Je fige le temps dans ma solitude...
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