• Á l’intérieur

     

    Je prenais un café.

    Il était chaud ce qu’il fallait.

     

    Puis,

    ça a tiré à l’intérieur.

     

    Des vibrations

    dans la mare noire.

     

    Rien autour

     

    Ma poitrine se soulevait

    comme quand il m’arrive encore

    de penser à toi

    et que de l’acide

    remplace le sang.

     

    La douleur était aussi

    incompréhensible que

    l’amour et les émotions

    qui en naissent et s’en alimentent.

     

    Á l’intérieur,

    ça s’agrippait.

    Ça tirait,

    ça arrachait !

     

    J’en tremblais de partout…

     

    Tu ne peux plus

    avoir ce pouvoir sur moi !

     

    Dis ?

     

    Tu es bien mort ? !

     

    Les gens me regardaient bizarre.

     

    Les voitures avaient cessé de rouler.

     

    L’air s’empêchait de respirer,

    alors qu’un tractopelle

    conduit par ton fantôme

    s’extrayait

    de ma poitrine.

     


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