• Aller nourrir les étoiles

     

    Tentative... pour oublier le temps qui lasse,
    il est des demains qui se désagrègent
    d'un sourire éclatant.

     

    Tu avais tendu un câble invisible
    dans l'insondable de nous.

     

    Tu disais que sa tension,
    de l'autre côté,
    dépendait de nos sentiments.

     

    La confiance est un chemin
    qui se trame sur le tranchant du rasoir.

     

    Mais, j'étais plus somnambule que funambule

     

    Tu savais pourtant que l'équilibre ne m'était pas naturel
    et que même un fil-de-feriste

    m'impressionnait

    à trente centimètre du sol.

     

    Mon balancier était fait d'émotion et de raison

     

    La sueur ligaturait mes nerfs
    comme l'éventail des muscles
    que je devinais
    à la dissidence des possibles.

     

    Je délocalisais mon corps
    de l'espace des frissons
    me focalisant sur le point
    le plus vaste de l'univers.

     

    Tantôt tu descendais au jardin,
    tantôt tu y montais.
    Récolter les graines de tournesol.
    Planter les ceps de vigne.
    Irriguer nos rêves...

     

    Il n'y avait pas de rebrousse ronces
    le lien creusait ma voute plantaire
    et c'était toute la pelote d'absurdité
    que je hissais à contrepoids
    alors que dans l'abîme étincelait
    une maison dans la nuit,
    à la lumière de l'intérieur,
    souvenir d'un notre ailleurs....

     

    Je me demandais, encore,
    ce qui pouvait-être tisser,
    quel maillage nous était encore possible ?

     

    L'invisible mangeait l'équilibre du quotidien.
    Le vent soufflait la solitude autrement.

     

    Regarde le ballet des branches, des cimes, des feuilles
    ou juste l'herbe
    sans tenir compte du balancement du temps.

     

    Et cette chute


    que tu savais inéluctable.

     

     


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